LES CHRONIQUES DE ZARAM - LIVRE I


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introduction

Zaram est un personnage joué par Zaram et vous trouverez ses aventures ici sur le forum. Je vous conseille de lire ses aventures au complet car ça vaut vraiment le coup ^^

Je ne publie ici que son rôle joué auprès de l'Empereur pour tenter de sauver Cyrodiil ...

... Mais ses aventures continuent auprès de Shéogorath dans le Livre II !!!




Je suis retourné à Anvil et durant la nuit, j'ai fait un drôle de rêve. J'ai revu l'Empereur, qui me suppliait de sauver Tamriel. Bon sang, c'était il y a un moment ça. L'heure était arrivée ? Je me suis rapidement mis en route. Il faisait beau et la route était calme. Soudain, sur la route de Kvatch, je vis un Aldmer arriver en courant. Il était terrifié et m'a expliqué que, durant la nuit, une porte d'Oblivion s'était ouverte et des Daedra ont massacré tous les habitants. Seuls quelques survivants avaient pu s'en tirer et les gardes barricadaient la route. Kvatch n'était plus qu'une ruine.

C'était incroyable.

Ma gorge se serra. Je devais faire vite et retrouver l'héritier. Plus je montais, plus le ciel devenait... Rouge. Des éclairs aveuglants déchiraient les nuages. Et ce tonnerre assourdissant...

Le capitaine de la garde, Savlian Matius, me fit un rapide topo de la situation : il restait des survivants mais la porte d'Oblivon, un immense O flamboyant, bloquait le passage. Je me proposais de les aider et d'aller refermer cette porte.

Et ce fut ma première apparition dans les Terres Mortes (si on excepte la quête de Boéthia, un peu incohérente). Imaginez : un monde de lave et de feu, un ciel écarlate, aucune végétation, sinon de drôles de plantes qui vous attaquent. Un vrai paysage de cauchemard. J'ai sommé un garde de retourner à l'abri, et me mis à la recherche du moyen de fermer cette abomination. J'ai trouvé un prisonnier qui m'expliqua qu'il fallait retirer la pierre Sigillaire pour fermer la porte. Je n'ai pas pu le sauver, impossible de trouver le moyen d'ouvrir sa cage.

En tout cas, l'Oblivion fit pâlir d'envie les Nécromanciens, avec leurs cadavres pendus partout. Beurk.

Je suis arrivé en haut d'un immense tour, frayant un chemin à travers les Daedra. Et quand j'ai ôté la pierre sigillaire de son socle, j'ai cru ma dernière heure arrivée. Tout tournoyait et flambait, mais je me suis retrouvé devant Kvatch, avec des Daedra restants que nous avons détruits. Matius me demanda de l'aider à libérer le château et ce ne fut pas facile : il y avait beaucoup de Daedroth, d'araignée, de Xivilais qui nous ont barré la route, mais nous avons réussi... Pour trouver le Duc mort. Zut. En tout cas, il me restait à trouver Martin.

Je le trouvai dans le camp des réfugiés. Il essayait de réconforter les habitants malheureux et d'après ce qu'ils disaient, il s'était comporté en brave.

Quand je le vis, j'ai eu l'impression de revoir l'Empereur en personne, si ce n'est que Martin n'avait pas les cheveux blancs.

Il fut très étonné de mon histoire mais accepta de me suivre jusqu'à Jauffre.

"- Jauffre saura me certifer votre histoire ?"
"- Oui, venez maintenant, la route est longue jusqu'à Chorrol."
"- Quel est votre nom ?"
"- Zaram."
"- Attendez... Vous ne seriez pas... Le disciple de Traven ?"

J'eus le coeur serré.

"- Traven n'est plus. Il s'est sacrifié pour me permettre de vaincre Mannimarco. Je suis le nouvel Archimage."
"- ça alors. Vous êtes pourtant encore bien jeune. Non, ne dites rien. Je sais que les Elfes vivent plus longtemps mais à notre échelle, vous êtes encore jeune, n'est-ce pas ?"
"- J'ai 250 ans, ce qui correspond à à peu près 21 ans chez vous."
"- Vous êtes plus jeune que moi... Et vous avez déjà vécu bien des aventures, je me trompe ?"
"- Pourquoi ne pas plutôt me poser des questions sur votre père ?"
"- Jauffre y répondra. Si l'Empereur vous a confié une telle tâche, c'est que vous devez avoir un destin exceptionnel."
"- En y réfléchissant, je m'en serais passé. Même si j'ai accompli des choses justes, j'ai vu pour cela beaucoup trop de morts inutiles. J'étais juste venu en Cyrodill pour exercer la magie. Maintenant, j'ai vu qu'il plane sur Tamriel, une catastrophe encore pire que Mannimarco, ou Umaril. Est-ce que cela s'arrêtera bientôt ?"
"- Je ne saurais vous répondre."
"- C'est pourquoi je dois vous protéger, Martin. Vous êtes le seul espoir qu'il reste.

Il me regarda et je lus dans ses yeux une peur infantile. Le sentiment de quelqu'un qui comprend qu'il doit accomplir une tâche démesurée.




Nous avons beaucoup parlé pendant le voyage jusqu'au prieuré de Weynon. Martin a voulu tout savoir de mes récentes aventures, mais aussi de comment j'avais trouvé le peuple de Cyrodill. Etait-il malheureux, occupé, confiant, désespéré ? A dire vrai, les gens sont inquiets mais se préoccupent de leurs affaires.

En arrivant au prieuré, j'ai eu la mauvaise surprise de voir arriver le forgeron, qui m'avait aimablement donné mon premier marteau.

"- Au secours ! Le prieur Maborel est mort. Des gens sont venus et l'ont tué. Je ne sais pas où est Jauffre... Dans la chapelle peut-être. Aidez-nous !

Je priai Martin de rester éloigné et courus vers le prieuré. Je vis les deux prieurs morts mais pas Jauffre. Je me ruai dans le bâtiment et aidai Jauffre contre ses agresseurs. J'en entendis un dire : "J'aurai le paradis". Oui, je me fais même un plaisir de te montrer le chemin le plus court.

Quand nous nous fûmes débarrassés des agresseurs, Jauffre constata que l'amulette avait été volée. Quel échec. Mais il fut soulagé de voir que j'avais ramené Martin en vie. Il fallait le mettre en lieu sûr. Au temple des Nuages, au dessus de Bruma.

"- Vous êtes fatigué, Zaram ? Vous faites une drôle de tête.

Non c'est juste que je crains le froid ! Bref, nous nous mîmes en route.

Martin put questionner Jauffre tout son soûl tandis que j'ouvrai le chemin. Par bonheur, nous n'avons rencontré aucun assaillant et nous sommes arrivés sains et saufs au Temple. Les Lames nous accueillirent avec chaleur (ce qui fait du bien, dans ce pays glacial) et je pus lire deux bouquins pour augmenter mes talents.

Après avoir tout visité, j'ai trouvé Martin dans la bibliothèque.

"- Que faites-vous, cher ami ?"
"- Je cherche des livres pour étendre ma connaissance. Tout va bien, Martin ?"
"- J'essaie de me faire à l'idée de ma destinée. Il me faudra du temps. Je peux compter sur vous ?"
"- Savez-vous quelque chose sur Oblivon ?"
"- A part que c'est un horrible monde, non."
"- Vous n'avez visité que les Terres Mortes. Le royaume d'Azura est plus accueillant, paraît-il."
"- Vous, par contre, vous en savez beaucoup."
"- J'ai... Etudié la magie daédrique. Je ne tiens pas à m'étendre plus sur ce sujet. Je peux vous dire que normalement, les Daedra ne peuvent maintenir des portes stables entre notre monde et le leur. Il s'est donc produit quelque chose pour cela."
"- Il y a quelques années, et Jauffre me l'a confirmé, Dagon a déjà essayé de s'emparer de Tamriel. Votre père avait été trahi par son mage."
"- Des années bien noires pour tout le monde. Comment avez-vous vécu cela, au Val Boisé ?"
"- Vous savez, je ne suis pas un Bosmer très aimé des siens. J'ai toujours vécu à l'écart. Mais j'ai hérité de mon père des dispositions à la magie et je m'étais juré qu'à mes 250 ans, j'irai en Cyrodill pour entrer à L'Université Arcanes. Alors les années de l'Usurpateur, je ne m'y suis pas intéressé. J'ai bossé comme un fou."
"- Comment avez-vous rencontré mon père ?"
"- A peine arrivé dans la Cité Impériale, j'ai été jeté en prison. Je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs. Ma tête n'a pas dû revenir à un des gardes. Et votre père, en essayant d'échapper à ses assassins, est passé par la prison. La cellule où j'étais devait rester vide, donc, c'est un grand concours de circonstances !
"- Ou le destin. Qu'allez vous faire ?"
"- En apprendre plus sur ces portes d'Oblivion. J'ai le sentiment que l'ennemi va essayer d'en ouvrir d'autres. Nous savons comment les refermer. Je m'en occupe."
"- Surtout, soyez prudent mon ami."

Je le regardai, étonné. Personne, en si peu de temps, ne m'avait accordé son amitié. Je me dis que Martin et moi avions quelque chose en commun : une destinée difficile.

Je quittai le temple des Nuages, allai à l'Université demander à Martina de recharger mes armes, et partis à l'aventure.

Il ne me fallut pas longtemps avant de trouver une nouvelle porte d'Oblivion.




J'ai commencé mes investigations en partant de l'auberge de Faregyl. J'ai très rapidement trouvé une nouvelle porte d'Oblivion. Ils ne perdent pas de temps ! Comme je m'en doutais, le système pour fermer ces portes est toujours le même : retirer la Pierre Sigillaire. Le plus difficile, dans tout ça, est de parvenir à la Tour Sigillaire, celle qui a une pierre à son sommet. Car les Terres Mortes sont un vrai labyrinthe parsemé de pièges : Tours à boule de feu, pièges explosifs, sans compter les nombreux Daedroth, araignées et Xivilais. Dans les tours, je rencontre des Daedra mais ça ne me pose pas de problème particulier. J'utilise beaucoup mes sorts de soins, augmentant ainsi mon talent de guérison. J'avoue cependant, que je ne suis jamais gravement blessé.

Je récolte beaucoup d'ingrédients daédriques : coeurs, herbes de sang, harrada, soie et venin de daedra, sel du vide... ça rapporte pas mal.

J'en suis à 5 portes fermées. Elles apparaissent assez proches les unes des autres. Je suis dans la partie sud de Cyrodill, entre Skingrad et Bravil. Et dans ma dernière mission, jai trouvé quelque chose d'étonnant : au sommet d'un "Puits de Sang", endroit qui ferait mourir de jalousie les Nécromanciens, il y avait une cage avec un prisonnier mort dedans : un agent de l'Aube Mystique. Etrange, il me semble que ce sont eux qui nous ont attaqués, à Weynon.

Je dois continuer à fermer ces portes. Déjà les rumeurs se répandent dans le pays et les habitants sont très inquiets.

J'espère que tout va bien pour Martin, là-haut.




J'en suis à 19 portes fermées, celle de Kvatch incluse.

J'ai maintenant l'habitude des Terres Mortes. Je suis devenu... Un chasseur de portes. C'est toujours pareil : une fois repérée, j'approche, je tue les Atronachs de tempête, ou les Xivilais, ou les araignées, puis j'entre. A ce moment-là, 3 possibilités (on m'avait dit qu'il y en aurait 7, mais je n'en ai vu que 3) :

Je n'aime pas m'attarder dans les Terres Mortes. Parfois, je ne sais pas si le sol est bardé de lave ou de sang. L'odeur est infecte et j'ai du mal à respirer, sans compter les Spiddals et leur nuage sulfurique. Les nombreux corps pendus répandent des miasmes putrides. Le tonnerre craque à chaque instant.

Du coup j'ai trouvé quelques astuces pour abréger mes séjours : j'ai récupéré une amulette de marche sur l'eau, alors parfois je passe à travers la lave. Je me brûle mais ça passe vite.

L'autre jour, j'ai visité les restes de Kvatch. C'était une grande ville qui semblait être animée, il paraît même qu'elle était la seule ville à posséder une arène, en dehors de la capitale. Il n'en restait plus rien. J'étais quand même étonné : comment les Daedra avaient pu raser en aussi peu de temps une ville aussi grande ? Personne ne peut m'en dire plus. Et mes nombreuses incursions dans les Terres Mortes ne m'en apprennent pas plus.

Ah oui, c'est vrai. En cherchant les portes, je suis retourné à la frontière entre Cyrodill et le Val Boisé et j'ai vu les restes d'un camp. ça faisait longtemps que je voulais y aller : il paraît que c'est ici que j'ai vu le jour, tandis que mes parents voyageaient et rentraient au Val Boisé s'installer. J'étais un bébé un peu trop pressé ! Quand le problème d'Oblivion sera résolu, j'y reviendrai, pour me recueillir plus longtemps.

Le seul avantage que je trouve dans les Terres Mortes, sont les trésors que je trouve. J'ai récupéré un anneau de Perfection, par exemple. L'amulette de marche sur l'eau, des épées et des bâtons puissants, de l'or et des pierreries. Bien sûr, ce n'est pas une partie de plaisir. Les Daedra cognent dur. Une fois, je me suis fait projeter contre le mur, paralysé. Je l'ai senti passer. Mais je suis quand même sorti victorieux. Je jongle beaucoup entre les sorts de glace (excellents contre les Daedroth et les araignées) et les sorts de feu (atronach de tempête). A chaque porte fermée, je rentre chez moi pour collecter mes trésors et soigner mes blessures. Par chance, elles cicatrisent vite et il n'en reste rien. Eyja est toujours très inquiète pour moi. Cela me touche, mais je ne peux pas répondre à ce qu'elle espère.

Je vais continuer à chercher et fermer les portes d'Oblivion, puis je retournerai voir Martin, en espérant qu'il ait trouvé quelque chose.




Je suis passé maître dans l'art de fermer les portes d'Oblivion ( et accessoirement, maître d'éloquence ).

J'ai fermé 23 portes d'Oblivion et erré dans Cyrodill pour voir s'il n'y en avait pas d'autres. Pour l'instant c'est tranquille, mais je pensais devoir en fermer 25. Ces saletés s'ouvrent n'importe où.

J'ai demandé au comte de Bravil, ainsi qu'aux Comtesses d'Anvil et Leyawiin, ce qu'ils en pensaient, et ils m'ont parlé d'Ocato. Seule Millona a l'air d'avoir confiance, mais les deux autres ne sont pas réputés pour la qualité de leur jugement, n'est-ce pas ?

Je suis retourné au temple des Nuages, où Jauffre m'a demandé si je voulais rejoindre les Lames. Après m'être enquerri de leur devoir, j'ai accepté (joli katana offert du coup).

J'ai ensuite été chargé d'aller voir Baurus. Ce nom me disait quelque chose.

Je l'ai trouvé à la pension Luther Broad. Il m'a demandé de m'asseoir discrètement : il était épié. Effectivement, lorsqu'il est descendu au sous-sol, le gars (très peu sympa, si vous voulez mon avis) l'a suivi et l'a attaqué : un membre de l'Aube Mythique ! Enfin, un Ex...

Baurus m'a ensuite reconnu et moi aussi.

"- Ah ! Comment allez-vous depuis ? Quelles sont les nouvelles ?"
"- J'ai trouvé l'héritier, il est en sûreté, mais l'amulette a été volée."
"- C'est préoccupant. Que devons-nous faire ?"
"- Il faudrait en savoir plus sur cette secte. Regardez ce livre."
"- Commentaire sur le Mystérum Xarxes ? (cool, j'ai gagné un point d'invocation)"
"- Tar-Meena à l'Université Arcanes devrait pouvoir vous en dire plus."

Je suis donc parti là-bas. J'aime bien Tar-Meena, et je pense que c'est réciproque, à la façon dont elle m'accueille à chaque fois. Elle se conduit en mère poule... Encore que.

"- ARCHIMAGE !!! Je suis heureuse de voir que vous êtes sauf."

Après m'avoir fait craquer tous les os en me serrant dans ses bras, elle écouta attentivement.

"- Oui, l'Aube Mythique est une secte qui adore le Seigneur Daedra Mehrunes Dagon."
"- C'est pas bon signe, ça."
"- Non, le Prince du Chaos et de la Destruction. Je connais les Commentaires. Il y a 4 tomes mais seuls les deux premiers sont assez aisés à trouver. Voici le 2ème tome. Quant aux deux autres, je ne sais pas. Allez voir Phintias. Il se peut qu'il puisse vous aider."

Je la remerciai chaleureusement et elle me pinça la joue avant de partir. J'ai jamais vu des argoniens aussi expansifs. Depuis je poireaute devant la 1ère Edition, car évidemment c'est la nuit.

En attendant plus.




J'ai attendu l'ouverture de la 1ère édition pour parler à Phintias du commentaire vol.3. Il m'a avoué qu'il en avait un exemplaire mais qu'il étai réservé. J'étais très étonné (et oui, je suis assez naïf) : qui s'intéresserait à l'Aube Mythique ? Un nouvel adepte ? Phintias m'expliqua qu'il s'agissait d'un genre de collectionneur. Ceux-là, je les connais : ils se fourrent toujours dans des situations qui les dépassent, voyez Umbacano. Phintias continua en disant qu'il venait exprès du Val-Boisé pour obtenir l'exemplaire. Un Bosmer ? Connaissant les miens, il ne savait absolument pas dans quoi il mettait les pieds. Il est arrivé peu après. Gwinas de son nom. Habillé tout en soie rouge. Eh bien... Je m'approchai de lui pour parler du Commentaire. Il s'est méfié tout de suite.

"- Qu'est-ce que vous voulez ?"
"- Votre livre."
"- Ca va pas non ? Avez-vous une idée de combien je l'ai payé ?"
"- Non, mais j'ai une idée d'où il pourrait vous mener. Fricoter avec les Daedra peut s'avérer dangereux."
"- Regardez vous. Vous pensez vraiment que vous pourriez m'apprendre quelque chose sur les sanctuaires daédriques ? Si je vous tords le nez, il en sortirait encore du lait. J'ai visité beaucoup de sanctuaires, j'ai même parlé avec les Daedra en personne."
"- Avec Merhunes Dagon aussi ?"
"- Ca ne vous regarde pas."
"- Vous feriez mieux de me donner ce livre. Vous êtes fourré dans les ennuis jusqu'au cou, avec l'Aube Mythique."
"- Qu'est-ce que c'est que ça ?"
"- Une secte qui adore Merhunes Dagon. Vous l'ignoriez ?"
"- Je... Je ne savais pas mais qu'est-ce que ça peut faire ?"
"- Ce sont eux qui ont tué l'Empereur, imbécile !"

Oui, j'ai un peu perdu patience, mais ça a fait son effet : il m'a refourgué le bouquin en disant qu'il ne voulait plus avoir affaire avec eux. En prime, il m'a averti qu'il devait rencontrer son "mécène" pour obtenir le 4ème tome.

Je me suis dépêché de narrer cela à Baurus. La rencontre devait avoir lieu dans les égouts (oh non !) et il paraît que les Lames utilisent beaucoup les égouts pour se déplacer. Je me demande pourquoi alors on y fait de si vilaines rencontres. Bref, nous sommes descendus dans les égouts. Nous avons eu la mauvaise surprise de rencontrer des gobelins. Sales bêtes. Mais nous avons pu arriver saufs près du lieu où la rencontre devait se tenir. Craignant pour Baurus, j'ai demandé à être celui qui devait voir le mécène. ça n'a pas plus à Baurus mais tant pis. Je suis entré et me suis assis sur la chaise. Dès que j'ai entendu quelqu'un venir, je me suis levé. Le gars n'était pas content. J'ai repéré deux acolytes qui se dirigeaient là où Baurus se cachait. Je me suis alors souvenu que j'étais Archimage et Renard Gris. Usant d'un sort d'invisibilité, j'ai fouillé les poches du membre de l'Aube, et subtilisé son 4ème tome. Baurus a pu partir tranquille et moi aussi. Je suis ensuite retourné voir Tar-Meena, qui a manqué de me briser une fois de plus la colonne vertébrale en me serrant dans ses bras. Elle m'a dit qu'elle pourrait trouver les indices dans les 4 bouquins. En attendant, j'ai transformé mon Katana Akaviri : j'en ai fait un Katana Glacial. Il ets beaucoup moins lourd que l'Epée des Tempêtes. Et comme il vaut mieux avoir deux armes sur soi, avec Lamedor je suis blindé.

Je vais bientôt aller voir Tar-Meena. J'espère que nous aurons une bonne piste.




Tar-Meena m'a accueilli avec sa bonne humeur habituelle, et mes os en ont encore pris un coup. Elle était très impressionnée de voir les commentaires tomes 3 et 4. Elle m'a demandé un peu de temps pour les comprendre. Moi, j'ai pu vérifier qu'aucune autre porte ne s'était ouverte dans Cyrodiil. Je pense avoir enrayé la chose.

Plus tard, Tar-Meena m'a dit qu'il fallait aller dans le cimetierre de la Cité Impériale, et qu'à midi, il y aurait un indice. Je connais le cimetierre pour avoir filé un certain Agarmir, qui aurait dû intégrer la guilde des Nécromanciens. J'ai remarqué une tombe bien ouvragée : celle du Prince Camaril. Connais pas. J'ai observé et j'ai vu, sur une des faces de la tombe hexagonale, la gravure de Cyrodiil avec au-dessus, un demi soleil. Etrange. Mais ça ne m'apprenait rien. Or, à midi, cette gravure s'est illuminée, désignant un point près du lac Arrius. OK, j'y vais.

En pénétrant la caverne du lac, j'ai compris que j'avais mis le doigt sur la plaie ! Un membre de l'Aube m'accueillit et me fit un discours auquel je n'ai rien compris. J'avais 2 solutions. Soit je m'infiltrais, soit je cassais tout. Je ne suis pas d'un naturel belliqueux mais en repensant au désespoir de l'Empereur, des habitants de Kvatch et à la terreur de tous les autres, je me suis mis en colère. Donc, j'ai foncé et j'ai tout cassé !

Je suis arrivé dans le lieu du culte, avec la statue de Dagon. Evidemment, le sanctuaire était caché, pas comme ceux des autres Daedras. J'ai aperçu Mankar Camoran avec l'amulette, mais il a disparu dans une porte en feu. ZUT ! Il me fallait au moins récupérer le livre : le Mysterium Xarxes. Ainsi, il existe bel et bien. Les membres de la secte m'ont attaqué, mais j'ai fait un vrai massacre. Une fois près de l'autel, j'ai vu un argonien, KO. Je l'ai réveillé pour qu'il s'enfuie, puis j'ai chopé le bouquin de Dagon. Sa statue s'est effondrée, bien fait ! J'ai ensuite tracé un chemin en éliminant les membres de la secte. Jeelius, l'Argonien, s'est révélé être un prêtre du Temple de l'Unique. Il a pu rentrer à la Cité Impériale, sauf. J'ai rapporté le livre à Martin, très impressionné, qui m'a avoué avoir touché à la magie noire avant de devenir prêtre.

Je devais aller voir Jauffre, mais j'avais des armes à entreposer chez moi. Je suis rentré tranquillement à Skingrad, puis suis allé voir mes collègues de la Guilde des Mages. Et là, stupeur. Ils étaient dans tous leurs états : une porte d'Oblivion s'était ouverte devant la cité. Impossible, pensai-je. Je les ai toutes fermées, j'ai vérifié. J'ai voulu aller porter des ingrédients à Sindérion, et là, Else Haitdieu m'a attaqué, sans raison ! Puis je me suis souvenu que j'avais vu, dans l'une des chambres d el'hôtel, un livre de Camoran. Le tome 1. Mince ! Des gens sont membres du culte de Dagon et se cachent parmi les habitants. Sindérion attendra. Je me suis rué dehors. Et en effet, près d'un sanctuaire de Mara, détruit à cause d'elle, une porte flamboyait. Je me suis empressé de la refermer, bien sûr. Puis je soupirai : les portes se rouvraient encore. Je suis parti direction d'Anvil. Même constat. A fort Such, j'ai même dû aider la Légion à en fermer une. Ils étaient submergés par les Daedras.

Jauffre attendra. Je dois fermer ces portes, avant que des innocents ne soient massacrés.




Si les portes d'Oblivion continuent à s'ouvrir, et même s'ouvrent près des villes, je dois m'occuper de celles-là en priorité.

Je me suis dépêché d'aller à Chorrol, où j'ai trouvé les habitants très inquiets. Il y avait de quoi : sur les ruines d'un fort, la porte d'Oblivion s'était ouverte. J'ai l'habitude maintenant et je me suis empressé de la refermer. En rentrant à Chorrol, j'ai eu la mauvaise surprise de me faire attaquer par Eugal Belette. Ce soi-disant nouveua-venu faisait donc partie de l'Aube Mythique ? J'ai récupéré sa clé et fouillé sa maison. Drôle d'endroit : tout était poussiéreux, abandonné... Mais au sous-sol, j'avais la preuve de ses activités : une robe de la secte, l'un des tomes de Camoran, des bougies pour faire des rituels visiblement macabres, vu qu'il y avait du sang et des os. Ces gens-là me semblent être fous.

Je m'arrachai à mes pensées pour filer vers Bravil, où j'ai résolu le problème en peu de temps, et où j'ai été attaqué par Ranaline, au Prétendant Solitaire. Mince, je la voyais si calme. J'étais en tout cas rassuré : dans les villes que j'avais "libérées", au moins les habitants étaient à l'abri de ces fous.

A Leyawiin, j'ai eu la mauvaise surprise de voir deux portes ouvertes. Un garde a péri face à une araignée daédra. J'arrivai un peu tard pour lui, mais j'ai pu le venger. Leyawiin a été sécurisée elle aussi.

Il ne me restait plus que Bruma et Cheydinhal, et comme je dois aller voir Jauffre après, j'ai décidé de passer par Cheydinhal.

Un garde m'apprit que, bien évidemment, une porte s'était ouverte, mais que lui et ses compagnons attendaient le retour de Farwyll Indarys.

"- Qui ça ?"
"- Vous savez bien, le fils du comte."
"- Vous êtes en train de me dire que ce Farwick..."
"- Farwyll."
"- Peu importe. Le fils du comte, qui ne doit savoir des combats que ce qu'il y a d'écrit dans les livres, est allé voir la porte d'Oblivion ?"
"- Oui mais vous savez, il est très courageux et il a fondé un ordre de chevalerie..."
"- Elle est où, cette porte ?"
"- Ben, à l'ouest mais vous ne devriez pas sortir..."

Je n'ai pas écouté la fin de son récit. C'est dingue ce que les gens peuvent parfois être inconscients. Je suppose que du coup, c'est ma destinée d'être celui qui doit les protéger. Si j'avais su ça, je me serais bien mieux entraîné, au Val Boisé.

Arrivé sur les lieux, j'ai vu des gardes se battre face aux daédras. L'un d'eux m'a dit que les chevaliers de l'Epine sont entrés pour essayer de fermer la porte.

"- Et le chef, c'est le fils du comte ?"
"- Oui."

J'ai sauté vers Oblivion. Le plan ne ressemblait pas à ceux que j'avais déjà visités. Mais à peine quelques mètres effectués, déjà un cadavre. Je craignais le pire. J'ai frayé mon chemin un peu partout, trouvant un deuxième corps, avant d'arriver près d'un pont. De loin, j'ai aperçu deux silhouettes. Sûrement Farwyll et l'un de ses acolytes. Il valait mieux que je n'attire pas l'attention sur eux. Le pont était barré par une porte et derrière, des daédras devaient attendre. Bonjour le piège. J'ai contourné l'obstacle par la lave, sans penser aux brûlures. Les daédras m'ont assez bien accueilli et je me suis bien gardé d'ouvrir la porte du pont. Hop, direction le haut de la tour. J'ai fait très vite et la porte s'est fermée, à peine la pierre sigillaire enlevée. Il ne restait plus qu'à exterminer un xivilai et voilà Farwyll qui exulte. Il m'a remercié de l'avoir sauvé, lui et son compagnon, puis m'a nommé chevalier honoraire de l'Epine. Wow... Puis il m'a dit d'aller voir son père.

Ce dernier s'est montré très généreux en m'offrant le choix entre deux armes. J'ai choisi Lamépine, j'aime bien le nom. J'ai constaté qu'il aimait beacoup son fils, même si ce dernier était quelque peu... Turbulent. J'ai été ému et me suis félicité d'avoir sauvé son fiston. Après tout, Farwyll avait des intentions honorables... Même si j'ai lu, par la suite, qu'il s'est attribué le mérite du sauvetage de Cheydinhal ! Bah, je ne cours pas après la renommée... Je suis déjà bien connu en Cyrodill. Je m'efforce désormais de protéger ce pays de la folie des daédras. Il ne me reste plus que Bruma à renforcer, puis j'irai voir Jauffre.




J'ai été très étonné en arrivant à Bruma : pas de porte d'Oblivion en vue. Bon, bien sûr, il y en avait, sur le chemin, mais pas d'aussi menaçantes comme pour les autres villes.

Je suis donc allé au Temple des Nuages, car Jauffre voulait me voir. Il m'apprit que des espions, semblait-il, sévissaient à Bruma. Voilà du nouveau. Steffan m'indiqua qu'il avait vu deux personnes près de la pierre runique d'Hestra, tous les soirs, et il fallait en savoir plus. Je suis allé vers cette pierre et j'ai vu une Dunmer qui levait le camp. J'ai voulu lui parler mais elle m'a attaqué. C'était bien une agent de l'Aube Mythique. Mais je ne savais pas où était son complice. Burd, de la garde de Bruma, saurait m'en dire plus. Il n'avait pas grandchose à dire, si ce n'est qu'un certain dénommé Jearl était le seul à revenir d'un voyage. Autant lui demander.

Mon enquête m'a mené aux cavernes de Bruma, en fait une seule et petite. Au fond se trouvait Jearl, une femme. Mais elle aussi m'a attaqué ! Et en allant dans sa maison, j'ai découvert le complot qui vise... A ouvrir une grande porte d'Oblivion devant Bruma et réitérer le sort de Kvatch. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils pensent que Martin est à Bruma. Alors... L'attaque de Kvatch n'était pas un hasard ? Ils savaient où frapper.

Je me dépêchais de rapporter ma découverte à Jauffre. Il saurait quoi faire.




Après mon rapport à Jauffre, ce dernier est allé informer la comtesse de Bruma de ce qu'il se tramait, et il m'a conseillé d'aller voir Martin, qui avançait dans son étude du Mystérium Xarxes. Je l'ai trouvé à l'étage, il dormait. Il était 4h du matin, et j'ai décidé de le laisser dormir encore un peu. Avec toutes ces dernières nouvelles, il était très fatigué. Passer d'une vie de prêtre sans histoire, à celui d'héritier fugitif traqué n'était pas une sinécure. Je me suis donc assis sur un banc, près de la porte, et j'ai attendu. Moi, je n'avais pas trop sommeil. A vrai dire, ces temps-ci, je ne dormais plus beaucoup. Je passais mon temps à traquer les portes d'Oblivion. Je commençais à avoir une belle collection de Pierres Sigillaires d'ailleurs. Mais visiblement, je n'intervenais pas assez vite : à la Cité Impériale, j'avais rencontré une dame pour m'apprendre l'éloquence au niveau maître, mais elle m'a dit qu'un mendiant avait été tué et que j'en étais responsable et qu'elle ne m'apprendrai jamais rien. J'étais reparti perplexe avant de m'apercevoir que j'étais déjà maître en éloquence. Martin s'éveilla alors, il était 6h.

"- Vous devriez dormir un peu plus, Martin."
"- Vous vous souciez de moi alors que vous même ne dormez pas beaucoup."
"- Nous n'avons pas la même importance. Vous êtes l'héritier et beaucoup de vies reposent sur vos épaules. Je sais que c'est un lourd fardeau, mais c'est la destinée des Septim."
"- Vous êtes important aussi : vous défendez Tamriel contre les forces d'Oblivion. A ce sujet, j'ai déchiffré un peu le Mystérium Xarxes. Son pouvoir corruptif est impressionnant. Mais je fais mon possible pour résister."
"- Vous avez donc découvert quelque chose ?"
"- Ce livre est en quelque sorte la clé du Paradis de Camoran. Je dois l'étudier un peu plus, mais je crois qu'il nous faut... Un artefact daédrique. Vous savez, ces objets contiennent l'essence des princes daédriques."
"- Un artefact... Comme Lamedor par exemple ?"
"- Oui. Je vois que vous avez obtenu pas mal de ces artefacts, et je ne vous demanderai pas ce que vous avez subi pour cela. Je connais la perversion des princes d'Oblivion."
"- La masse de Molag Bal vous irait ?"
"- Parfaitement. Cette masse maudite pourrait enfin servir le Bien. On ne la reverra pas avant des années sur Tamriel. Vous êtes sûr de votre choix ?"

D'un signe de la main, j'acceptai. Martin me remercia et je retournai vers Jauffre qui avait parlé à Narina de Bruma.

"- Nous devrions demander de l'aide aux autres cités de Tamriel si nous ne voulons pas que Bruma subisse le même sort que Kvatch. Pourriez-vous vous charger de cela ?"

J'acceptai et partis au plus vite vers Anvil. J'arrivais en plein dîner.

"- Notre cher ami ! Voulez-vous partager notre repas ?"
"- Merci bien, Corvus. Je n'ai malheureusement pas le temps. Dame Millona, pourriez-vous envoyer des renforts à Bruma ?"

Elle accepta, vu que j'avais refermé la porte devant Anvil. Je la remerciai et filai vers Skingrad. Evidemment, arrivé en pleine nuit, pas moyen de trouver l'intendant. Je devais pourtant absolument voir Janus Hassildor et je savais qu'à cette heure-ci, il ne dormirait pas !

Usant de mon sort d'invisibilité, je me faufilai dans le manoir. Je vis la grande salle où Hassildor donnait ses audiences, sûrement avant d'être vampirisé. Je sentis beaucoup de nostalgie émaner de cette pièce. Je me dirigeai vers les appartements. Il n'y avait personne. Quelques livres, dont un qui augmenta mon attaque sans armes, trônaient sur une bibliothèque. Je senti un courant d'air froid et me retournai : Janus était derrière moi, cherchant l'intrus qui venait de pénétrer sa chambre. Je redevins visible.

"- Apparamment, vos aptitudes de vampire vous donnent droit à sentir les présences étrangères."
"- J'aurais tout aussi bien pu utiliser un sort de détection, cher Archimage. Que me vaut votre visite ? Pour que vous veniez jusque dans mes appartements, faut-il que ce soit très important."
"- C'est à cause de la crise d'Oblivion. Bruma est en danger. Pourriez-vous envoyer des renforts ?"
"- Merhunes Dagon n'aime pas plus ceux de ma race que mes sujets mortels. Il nous aime peut-être encore moins, car nous ne sommes pas dociles."
"- Aime t-il seulement quelque chose ?"
"- Evidemment : le chaos, la destruction."
"- Les vampires ont pour mythe d'avoir été créés par Molag Bal, peut-être cela joue t-il aussi."
"- Ce n'est pas important. Vous avez fermé la porte qui menaçait Skingrad. Par reconnaissance, je vous enverrai mes meilleurs gardes."
"- Merci beaucoup."
"- Vous savez, j'étais en froid avec la guilde des Mages. Mais Hannibal Traven a tenté d'améliorer certaines choses et je reconnais qu'il faisait du bon travail."
"- Reviendrez-vous parmi nous ?"
"- Dans mon état ?! Non. Qui accepterait un vampire pour associé ? Il vaut mieux garder nos distances. Mais je me montrerai moins hostile à l'Unversité dorénavant. Maintenant, allez-y. Vous avez sûrement beaucoup de choses à faire."

Je le saluai, et me remis en route. Il me fallait aller à Bravil, maintenant.




Ah ouais ! C'est vrai que j'enchaîne sur mon trajet pour demander de l'aide pour Bruma, mais je ne vous ai pas dit pourquoi :

Les gardes de Bruma ont eu la bonne idée de vouloir "apprendre à fermer les portes d'Oblivion". Initiative louable, mais dangereuse. Du coup, j'ai escorté le capitaine Burd et 2 de ses hommes dans un plan d'Oblivion. Et au vu de leur "témérité" face aux Daédras, j'ai vu qu'une solution s'imposait vite et bien. Je leur ai dit de m'attendre un peu et j'ai TOUT nettoyé, de l'extérieur à l'intérieur de la Tour. Et encore, il y a eu des Daédras qui revenaient, mais j'ai devancé mes accompagnateurs. Figurez-vous que j'avais même déclenché tous les pièges pour pas qu'ils se fassent avoir, et ils n'ont rien trouvé de mieux que d'y foncer dessus !!! Alors un balancier Daédra, même immobile, ben ça fait mal, c'est coupant. Encore heureux que j'ai pas eu droit aux guillotines.

Bref, j'ai réussi à les ramener vivants et ils m'ont assuré pouvoir refermer une porte si jamais il s'en ouvrait une nouvelle. Vous imaginez combien j'étais rassuré...

Du coup, sachant que Bruma était la cible de l'Aube machin, je suis allé quérir l'aide comme vous le savez, et ça n'a pas été difficile car j'avais fermé les portes menaçantes.

Par contre, on voit bien la personnalité des comtes régents : j'ai bien failli lancer un sort de silence à Terentius. Bon sang, quel... Prétentieux.

A l'inverse, Indarys est assez critiqué à cause de ses origines Dunmer, mais il est bien plus poli et courtois. Ah, les divergences entre races...

Je suis ensuite remonté au Temple des Nuages, fermant deux, trois portes au passage, et rendis visite à Martin, qui m'expliqua ma nouvelle tâche.

"- J'ai appris qu'il nous fallait du sang divin pour ouvrir la porte du Paradis de Camoran. Et le seul moyen d'en trouver est de ramener l'armure de Tiber Septim."
"- Une telle relique existe encore ?"
"- Oui, elle repose à Sancre Tor, vous connaissez ?"
"- Tout ce qu'il y a à savoir dessus oui."
"- Mais ces ruines... Personne n'en ai jamais revenu. Il nous faut pourtant l'armure de Tiber Septim. Je vous envoie sûrement vers votre mort mais... Vous devez réussir."
"- Sans être prétentieux, j'ai une assez bonne expérience en survie, maintenant. Je réussirai, Martin."

Je déposai le livre que je lisais, tandis qu'il m'expliquait quoi faire. Et je pensais que la jeune Bosmer, qui avait subi je ne sais quelles horreurs de la part de l'usurpateur, avait eu raison : Mankar était arrivé, et il apportait la destruction.




Sancre Tor était une ville avant. Et c'était le lieu de la fameuse bataille contre les Nordiques au cours de laquelle Talos s'était illustré. Il en a fait un sanctuaire, où reposent les Empereurs Reman Ier, Reman II et Reman III. Il paraîtrait même qu'Alessia, qui avait fomenté la révolution des hommes contre les elfes, y serait aussi enterrée, puisque c'est de là qu'est partie cette révolution.

Malheureusement, Sancre Tor est tombée dans l'oubli et, d'après Jauffre, ses ruines seraient maudites. Une fois arrivé sur place, je me rendis compte qu'il s'agissait d'un site vraiment grand. Il devait y avoir plusieurs tours, et la limite des murs dépassait largement celles des forts habituels.

Bien évidemment, les ruines n'étaient pas inhabitées : j'ai été chaleureusement accueilli par des liches et des squelettes ! Prévoyant la rencontre de fantômes, je m'étais équipé de Lamedor, en lieu de mon Katana Glacial. Lamedor était toujours aussi flamboyante à mon bras, et les liches n'ont pas duré.

Je pénétrai donc dans Sancre Tor. Les soupirs des fantômes qui hantaient les lieux s'élevèrent aussitôt. Malgré sa taille, le trajet était assez linéaire. Je vis, au détour d'un escalier, un squelette entouré d'une étrange aura bleutée. Et après l'avoir défait, une ombre spectrale avança vers moi. Elle se mit à parler dans une drôle de langue, gutturale et chuintante, que je pus comprendre plus avec mon âme qu'avec mes oreilles. Cette ombre était autrefois la Lame Rielus, et il avait été envoyé avec 3 compagnons pour défaire le Roi des Tréfonds, jadis le mage de guerre de Tiber Septim (dont j'ai oublié le nom, Zurin quelque chose...), trahi par l'empereur.

Ce Roi des Tréfonds avait maudit Sancre Tor, et les 4 Lames étaient tombées et enduraient aussi la malédiction. Rielus me demanda de libérer ses compagnons : ils pourraient lever la malédiction ensuite.

Ces pauvres hommes ont en plus été éparpillés ! J'en ai trouvé un dans la prison, un autre dans la salle d'audience et le dernier je sais plus où. Mais j'ai pu m'acquitter de leur souhait et j'ai pu entrer dans la chambre sacrée. Les Lames ot pu lever la malédiction et après m'avoir remercié, ils ont enfin pu jouir du repos éternel.

J'ai observé la tombe sacrée, et vu les caveaux de Reman Ier, Reman II et Reman III. Il y avait aussi deux caveaux aux noms illisibles.

L'armure de Tiber Septim se trouvait au centre, au fond de la pièce, et j'ai pu tranquillement la prendre et la ramener au Temple des Nuages.

Martin m'accueillit avec une expression de soulagement.

"- Vous avez réussi. Je suis peut-être l'héritier, mais vous, vous avez l'âme d'un vrai héros."
"- Il n'en a pas toujours été ainsi, vous savez... J'ai eu mes peurs moi aussi."
"- Vous êtes modeste."
"- Enfin... Qu'en est-il de l'armure de Tiber Septim ?"
"- Je vais prélever le sang de Talos dessus. Je ne l'abîmerai pas. Jauffre s'en inquiète déjà."
"- Puis-je vous aider ?"
"- Pas pour l'armure, mais pour le prochain objet dont nous aurons besoin. Une grande Pierre Welkynd."
"- Grande ? Moi j'en ai plein chez moi mais elles sont normales."
"- Oui. Il n'en reste plus qu'une. Ces merveilles ont été exploitées au fil du temps par les mages. La dernière se trouve à Miscarcand. Il paraît que le roi de cette ville Ayléïde veille encore jalousement dessus. Vous devrez réussir là où les autres ont échoué."
"- Je n'échouerai pas. Je n'en ai pas le droit. Vous aurez votre pierre, Martin."

Je me suis donc remis en route.




Je suis arrivé à Miscacand alors que le soleil entamait sa descente. Miscarcand est une grande ruine Ayléïde, ancien vestige témoignant de la puissance que pouvait déployer ce peuple. J'ai eu la mauvaise surprise de trouver des gobelins aux alentours. J'ai donc fait le nettoyage extérieur avant de passer à l'intérieur.

En entrant, je vis le corps inerte d'un autre gobelin. Tiens ? Que lui était-il arrivé ? Je m'approchai doucement pour comprendre et entendis des cris et des grognements, bruits caractéristiques de gobelins et... De zombies. Dans la pièce suivante, je vis deux gobelins se battre avec des zombies. Croyez-moi, ce sont les zombies qui ont gagné.

Caché dans l'ombre, j'ai attendu que tout se calme, puis quand les zombies en ont eu fini, j'ai lancé mes sorts de feu ! ça ne leur a pas plu ! Il y en a un qui est parti, tandis que je tuais les deux autres. Je suis resté caché encore un peu, réparant mes armes, quand j'ai entendu le grognement du zombie qui était parti. Prêt à le calciner, j'ai scruté la pièce, mais je ne le voyais pas. J'ai décidé de m'approcher un peu, quand j'ai vu le zombie me dépasser sur ma gauche, comme un fou. Il m'avait même pas vu ! Et il ne me verra jamais, bref, vous devinez bien son sort !

Ma progression dans Miscarcand a été assez calme, et ni gobelins, ni squelettes ou autre n'ont entravé ma mission. J'ai trouvé des pierres de Welkynd, ça et là, des trésors, des pièces... Avant d'enfin arriver à mon but : la Grande Pierre de Welkynd. Elle était resplendissante, pour sûr. Je me doutais bien que son roi devait l'avoir protégée. Quand je m'en suis emparé, je l'ai vu, le roi de Miscarcand, armé de son bâton et accompagné de 2 zombies gardiens. J'ai pu m'en défaire et regagner la sortie, par un passage secret, d'où était sorti le roi.

Juste le temps de fermer 2 nouvelles portes d'Obliovion et je suis retourné auprès de Martin. Il était en grande discussion avec Jauffre, et en armure de bataille.

"- Ah vous êtes revenu sain et sauf. Quel soulagement."
"- Et je vous apporte la pierre de Welkynd."
"- Splendide. Elle est plus belle que ce que l'on raconte. Mais quel pouvoir maléfique doit-elle renfermer."
"- Maléfique ?"
"- Oui. Les Ayléïdes ne se servaient pas de simples puissances. Enfin, je suis vraiment content que vous vous en soyez sorti."
"- Je vous avais promis de vous la rapporter. Quelle est la suite ?"
"- Ah... J'ai une bonne nouvelle : il ne manque plus qu'un seul objet pour ouvrir le Paradis de Camoran."
"- Super, nous avons presque fini alors !"
"- Oui mais, ce qui nous manque est l'opposé d'une grande pierre de Welkynd. ll nous faut une grande Pierre Sigillaire."
"- Ah... Et ça se trouve où ?"
"- C'est là que ça risque de ne pas vous plaire. Déjà que ça ne plaît pas à Jauffre et que ça ne plaira sûrement pas à Narina Carwayn. Il faut une grande Porte d'Oblivion."
"- Comme..."
"- Oui, comme à Kvatch."
"- Mais celle que j'ai refermée... à Kvatch... Je n'ai pourtant pas eu de grande pierre."
"- Il faut donc laisser s'ouvrir 3 petites portes à Bruma, pour qu'apparaisse une grande porte. Ils en ont besoin pour laisser passer la Machine de Guerre, celle qui a détruit Kvatch."
"- Attendez ! Vous comptez sacrifier Bruma ?"
"- Non, la machine ne sortira pas tout de suite de la porte. C'est là qu'il faudra agir, il faudra vite aller prendre la pierre, avant que ne sorte cet engin maudit."
"- Je vois. Tant que vous resterez à l'abri ici, je pourrai..."
"- Non, je dirigerai la défense de Bruma."
"- Pas question, c'est trop dangereux. Si jamais il vous arrivait quelque chose, tout serait foutu."
"- En tant qu'héritier, comprenez-moi, je ne peux pas rester à l'abri comme un lâche. A Kvatch, vous nous avez tous sauvé au mépris du danger, et moi, je vous avais dit que je ne voulais pas entrer dans les plans des dieux. Que ce soit eux ou pas qui vous ont envoyé à nous, vous avez bravé le danger. C'est à mon tour maintenant."

J'ai regardé Martin et jamais je ne lui avais trouvé autant de ressemblance avec feu son père qu'à cet instant. J'ai baissé la tête, lourd d'angoisse.

"- Comme vous voulez, Martin."
"- S'il vous plaît, j'ai besoin de votre sagesse, pas de votre obéissance. Il faut arrêter Mankar Camoran. Aidez-moi à convaincre Narina Carwayn. Dites-lui que je l'attends à la chapelle Talos. D'accord ?"
"- Martin... Que savez-vous des Daedra exactement ?"
"- Jeune, je n'aimais pas les restrictions de la guilde des Mages, et la magie daédrique était si attrayante. J'ai acquis une certaine sagesse, mais cela m'a coûté la vie de mes amis."

Je soupirai. La prochaine mission serait sans doute la plus angoissante de toutes.




Je suis allé voir Narina afin de lui expliquer le plan de bataille. Sceptique au début, elle a accepté, en disant qu'il y avait bien eu un sauveur à Kvatch alors que tout semblait perdu. J'ai vaguement acquiescé et nous nous sommes rendus à la chapelle de Talos où elle a rencontré Martin. Tout le monde était prêt pou la bataille. Je n'avais jamais eu les jambes qui flageolaient autant mais je me suis efforcé de ne rien laisser paraître. Nous sommes sortis pour nous rendre sur le champ de bataille. Dehors, les habitants de Bruma ont acclamé Martin avec une ferveur incroyable. J'ai resserré ma main sur la garde de Lamedor et suis sorti de Bruma.

Une fois sur place, je scrutai la porte d'Oblivion qui rougeoyait, menaçante. Tous les gardes de toutes les cités étaient réunis et écoutaient le speech de Martin. Quand les premières salves ennemies ont commencé, personne n'a reculé. J'ai fait de mon mieux pour affaiblir chaque assaillant, afin que ce soit plus facile pour les gardes. Une porte, puis deux, puis la 3ème se sont ouvertes. Alors, dans une fumée noire et un bruit cauchemardesque, j'ai vu la Grande Porte d'Oblivion surgir. Sans hésitation, j'ai foncé dedans. Là, pas question de fourrager partout. Une porte devant moi s'est ouverte révélant la machine de guerre des Daedra : le Siege Crawler, une horreur meurtrière. J'ai couru, usant de mon sort d'invisibilité, droit devant moi, puis à travers une grotte pour me retrouver devant la Grande Tour Brise-Mondes. Une fois à l'intérieur, c'était facile. J'ai couru jusqu'au sommet et aggrippé la Grande Pierre Sigillaire. Un cri de victoire s'échappa de ma gorge tandis que la sensation désorma familière de la disparition du monde d'Oblivion tourbillonnait autour de moi. Je sentis l'air frais de Bruma alors que des cliquetis métalliques résonnaient dans mes oreilles. Je levai les yeux et vis le Siege Crawler au dessus de moi, qui s'effondrait. J'ai couru me mettre hors de portée. Les soldats applaudissaient. Nous avions vaincu cette fois-ci. Je vis alors avec tristesse que Burd avait succombé. Narina allait être si triste. Je soupirai mais Martin vint vers moi. Je lui remis la Grande Pierre et lui dis qu'il fallait continuer.

Nous sommes allés au Temple des Nuages, lieu pour la cérémonie d'ouverture du paradis. Sans perdre de temps, j'ai dit à Martin que je devais y aller et je me suis retrouvé dans un endroit qui m'a surpris. C'était très ressemblant à Tamriel, mais j'aurais dit des siècles avant. Une voix a résonné dans ma tête. Mankar Camoran. Je n'ai pas vraiment prêté à ses divagations, comme quoi Tamriel appartenait à Merhunes Dagon qui aurait été spolié, gna gna gna... Les Immortels que je rencontrai n'avaient pas l'air si heureux et pour cause : ils étaient sans cesse torturés et la mort ne pouvait mettre fin à leurs souffrances. J'avoue que je m'en suis réjoui. Après tout, ils méritaient leur sort.

J'ai rencontré ensuite un Daedra. Il m'a dit me respecter car j'avais tenu tête aux hordes de Dagon à Kvatch. Il m'a proposé un drôle de marché : libérer un Xivilai qui torturait les immortels mais ces derniers avaient réussi à l'enfermer. Bah, de toute façon, ce "paradis" disparaîtrait bientôt alors j'ai accepté. J'ai pu obtenir les Brassards de l'Elu et entrer dans la grotte. Pour le souterrain, Camoran s'est inspiré des Terres Mortes. J'ai entendu d'horribles cris de souffrance. Je me suis précipité et j'ai vu une cage dans la lave avec un homme dedans. J'ai tiré un levier pour le remonter, mais là, un autre cri s'est élevé derrière moi : une autre cage avec quelqu'un dedans plongeait dans la lave. C'était horrible. C'est alors que quelqu'un s'est approché de moi. Un ancien de l'Aube mythique. Il m'a dit regretter ses actes et vouloir m'aider à tuer Camoran. J'ai accepté son aide. J'ai accepté de faire semblant de me faire torturer. J'ai senti la chaleur insoutenable de la lave en fusion, mais je ne suis pas allé plus bas. La voie était libre et j'ai pu tracer mon chemin jusqu'à la sortie, où ce repenti a pu m'enlever les Brassards. J'étais presque arrivé. J'ai trouvé des fleurs de Mana, seule choe intéressante en ce lieu. Puis j'ai été accueilli par Ruma et Raven Camoran. Ceux-là m'ont énervé. Je les ai tués et suis vite entré dans le lieu où se trouvait leur père. Nous n'avons pas beaucoup parlé. Et la bataille a été courte. Je l'ai entendu murmurer "Le destin a bien choisi" et le paradis s'est dissous. Je me suis retrouvé au Temple, avec toutes les Lames qui m'entouraient.

"- Vous... Vous avez réussi. Vous avez tué Camoran. Et l'amulette ?"
"- Voici, Martin. Prenez-là, elle vous revient."
"- Ainsi, je suis donc l'Empereur."
"- Nous avons réussi, Martin."
"- Pas encore. Je dois être couronné par le Conseil des Anciens. Allons vite à la Cité Impériale."

Sur le chemin, nous avons enfin pu parler du futur.

"- Qu'allez-vous faire, mon ami ? Resterez-vous à l'Université Arcanes en tant qu'Archimage ? Ou allez-vous rester à Chorrol en tant que Maître de la Guilde des Guerriers ?"
"- Je ne sais pas encore. Vous savez, mon but premier était d'étudier la magie et je suis arrivé plus loin que mes espérances. Puis il y a eu la rencontre avec l'Empereur qui a un peu changé ma vie. J'ai exploré Tamriel de toutes parts et j'ai apprécié cette vie d'aventurier."
"- Vous n'êtes pas un sédentaire, en effet. Mais si j'osais..."
"- Oui ?"
"- Ne voudriez-vous pas rester auprès de moi, en tant que conseiller, ou Mage de Guerre ?"
"- Je suis étonné, le Chancelier Ocato est là pour ça et il est certainement supérieur à moi."
"- Pensez-vous qu'il ait autant d'expérience que vous ? Je ne compte pas sur cela de toute façon. Vous êtes un ami et j'aimerais beaucoup profiter de votre savoir, vous qui allez souvent dans chaque ville de Cyrodill. Vous connaissez les doléances de chacun."
"- Si ce n'est que ça, je vous rendrez visite très souvent."
"- Vous marchez avec moi alors ?"
"- Je vous aiderai de mon mieux possible."

Martin se mit à rire et je l'imitai. Enfin la Cité Impériale, enfin la fin de mon long voyage.

Ocato fut soulagé de voir Martin et commença le rituel de sacre quand les Lames entrèrent effrayées.

"- LA CITE EST PRISE D'ASSAUT ! LES PORTES D'OBLIVION S'OUVRENT DE PARTOUT DANS LA VILLE!!!"

Non ! Pas si près du but ! Nous repoussâmes un premier assaut des Daedra. Il nous fallait aller vite au Temple de l'Unique. Mais...

"- Trop tard. Merhunes Dagon est déjà là. Allumer les Feux de Dragon ne suffira plus."
"- Martin, que devons-nous faire ? Et l'Amulette ? Ne peut-elle pas nous aider ?"
"- Oui... Vous avez raison... Je sais ce que je dois faire. Escortez-moi jusqu'au Temple, après... Ce sera à moi de jouer."
"- Bien."

Je courus le plus vite possible jusqu'au Temple. Et je le vis : Merhunes Dagon. Immense, quatre bras meurtriers... Que pouvons-nous faire face à cela ?

Nous entrâmes dans le temple et Martin prit l'amulette.

"- C'est à moi de me battre maintenant. Je ne serai pas là pour vous aider à reconstruire Tamriel. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi. Vous avez été un fidèle ami. Et je suis heureux de vous avoir connu."
"- Martin ? Qu'allez-vous faire."
"- Prenez-soin de Tamriel."
"- Martin... Attendez !"

Je le vis courir vers le centre du temple... Et m'aperçus que j'avais été frappé par un sortilège m'empêchant de bouger. Merhune Dagon détruisit l'entrée du Temple et je vis Martin enveloppé d'une lumière étincelante. Un grand flash doré m'aveugla et je vis... Le dragon sacré. L'avatar d'Akatosh. Cela n'impressionna pas Dagon, qui lui envoya un coup de hache et un coup de poing. Martin répondit en lui lançant une gerbe de flammes dorées. Dagon se protégea un instant et baissa sa garde. Martin en profita : il saisit Merhunes Dagon à la gorge avec ses mâchoires et mordit fort. Dagon était affaibli et une nouvelle gerbe de flammes réussit à le renvoyer en Oblivion. Dagon était vaincu. Je levai le poing mais m'aperçus que le dragon... Agonisait.

"- Martin ?"

Dans un grand rugissement, je le vis se changer en pierre. Une voix murmura à mon oreille.

"- La 3ème Ere est terminée. Je m'en vais rejoindre mon père et mes ancêtres. Je suis heureux de ce que j'ai accompli. Les portes d'Oblivion ne menaceront plus jamais Tamriel. Lorsqu'il faudra écrire un nouveau Parchemin des Anciens, ce sera à vous de le faire. Adieu mon ami."

Je me sentis glisser à terre, et les larmes coulèrent sur mes joues. Je frappai le sol de mon poing.

"- MARTIN !!!"

J'avais échoué. Je n'avais pas réussi à protéger l'Empereur. Le Chancelier Ocato arriva alors. Et je fus étonné de le voir aussi optimiste.

"- Pourquoi pleurez-vous, ami ? Pourquoi dites-vous que vous avez échoué ? Vous rappelez-vous ce que souhaitait Uriel ?"
"- Que... Que j'empêche l'invasion de Merhunes Dagon."
"- N'est-ce pas ce que vous avez fait ? Uriel avait vu juste en vous choisissant. Ne vous sentez pas coupable pour Martin. C'était prévu par le destin. Il aurait fait un merveilleux empereur et j'avoue... Que je ne sais pas ce qu'il va advenir de l'Empire, avec toutes ces agitations. Mais nous devrons agir pour le mieux de tous. Vous êtes désormais le Champion de Cyrodill."
"- ... Champion ?"
"- C'est un titre rendu à celui qui a rendu service à Tamriel. Il n'y a eu que 6 champions avant vous. Et pour vous remercier, j'ai fait faire une Armure du Dragon, géréralement réservée aux seuls Empereurs."

Il posa sa main sur mon épaule.

"- Reprenez-vous, mon cher. Vous êtes encore bien jeune, c'est vrai. Je comprends votre peine. Mais sachez que vous avez accompli de véritables exploits. Vous avez sauvé beaucoup d'innocents avec abnégation et courage. Martin est sûrement fier de vous. Et il vous lègue le soin de protéger Tamriel comme il l'aurait fait en tant qu'Empereur."
"- Je dois alors... Simplement repartir et faire ce que j'ai fait jusque là ?"
"- Oui. Ecoutez les doléances de nos concitoyens. Protégez-les contre le mal. Aidez-les dans le besoin. C'est désormais votre tâche en tant que Champion de Cyrodill."

J'acquiesçai et retournai auprès de Baurus et Jauffre, non sans jeter un dernier coup d'oeil au Dragon de Pierre. Il me sembla voir Martin et Uriel, côte à côte, me saluer de la main.

Je souris et me redressai. Je n'avais pas fini, en effet. Et je me remis en route pour une nouvelle aventure.




Ainsi s'achève les aventures de Zaram en Cyrodiil =)

Et d'ailleurs voici une photo de votre héros :

Highslide JS


En tout cas MOI J'ADORE !!! Je suis une totale fan de Zaram et même que j'ai eu mon autographe rien qu'à moa ^^

Autographe de Zaram

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